4_la Croisée Des Chemins
- 4_la Croisée Des Chemins
- Entrevue secrète
- La maison du centre
- La grande audience impériale
- Et soudain, c'est le drame!
- Ah, tiens, le scénar démarre!
- Chouette, une baston!
- Derrière les barreaux
- La grande évasion
- La veuve éplorée
- Visite nocturne
- Koutsen se retient de baffer le sculpteur
- Koutsen se retient de baffer les clients patibulaires qui le regardent de travers
- Koutsen se retient de baffer des tzigs
- Koutsen se retient de baffer le sculpteur
- Koutsen se retient de grimper au mur
- Koutsen se retient de frapper la magicienne
- Rien ne va plus
- Ouf!
- C'est pas moi c'est elle!
- Endormi mais poudré (on se demande pourquoi)
- Il faut sauver la tzig Zbignieva
- Nous vous devons une reconnaissance éternelle
- And the winner is...
- A long way from home
- J'adore quand un plan se déroule sans accroc
- Perm: son château, ses auberges, son temple
- Ozar (meuh! Les citoyens)
- Je suis le maitre du château
- Il y a quelque chose de pourri au royaume de la Taïga
- Le Déchu
- Prise d'otage
- Bataille rangée
- In extremis
- Une bonne nuit de repos
- Une magicienne si perspicace
- A la claire fontaine
- Une bande de manches-à-couille
- Une bande de manches-à-couille (bis)
- Baston, piège à...
- Le sentiment de s'être fait...
- Et pendant ce temps...
- Et si on reprenait le cours du vrai scénar?
- Ils descendent de la montagne à cheval, ého!
- Dans l'antre du démon
- Ah, tiens, c'était ça le scénar!
- J'adore quand un plan se déroule sans accroc
- Et paf le Davilo
- Une bonne baston finale
Entrevue secrète
Darya et Geralt sont menés par Torg Yafasan à travers les sous-sols de Kiiv depuis la forteresse des Phalanges jusqu'au Lavra des Cryptes.Ils y sont accueillis par Oleg l'Archiviste qui les conduit à son tour jusqu'à une crypte du monastère.
Non loin d'un gisant au-dessus duquel est exposée dans un écrin une flèche noire dentelée, le Mestre des Phalanges et le régent en personne les attendent, tous deux assis sur de riches fauteuils en bois.
Le Mestre des Phalanges commence par exposer de façon alarmante la situation de l'Empire. Il est rongé de l'intérieur par les ambitions de factions nombreuses, connues et inconnues (Grands Boyards, Probes et autres sociétés secrètes...). Tout aussi inquiétant, le réseau Sangdragon semble être piraté par des individus étrangers. Le Mestre des Phalanges en a été informé par Ertugrul Kiç, anciennement Juge Suprême de l'Assemblée Astrale de Pha, avant que ce dernier disparaisse éparpillé façon puzzle dans l'explosion de son laboratoire. Les régents déplorent la défection de Baba Vangelia, qui a disparu inopinément. Les conseils qu'elle prodiguait leur étaient essentiels et ils ne craignent une quelconque manipulation ou trahison de sa part. Les personnages ont été choisis pour leurs qualités indéniables, chacun et chacune dans son domaine et s'il ne sont pas loin-de-là les meilleurs, ils ont l'avantage d'être nouveaux et donc vierges de toutes influences néfastes. Les PNJ reçoivent les titres (faux) d'un fief dans l'est qui vient de perdre son seigneur (Jilko), cela leur permettra de noyauter le cœur du pouvoir à Kiiv Ils reçoivent également le grade de commandant dans les forces des Vorens (en pratique, cela met quasiment sous leurs ordres le commandant d'une forteresse des Phalanges). Darya est prévenue que Ertugrul Kiç a préparé à son intention un socle (de Sangdragon) vierge qu'il lui appartiendra de lier au château du fief dans l'est. Le contact des PNJ à Kiiv est le chevalier de Sanafay.
La maison du centre
Darya et Geralt retrouvent Torg Yafasan qui les conduit à nouveau sous Kiiv, puis les fait ressortir en pleine ville, presque à l'opposé de la « maison du centre », la demeure du chevalier de Sanafay. Arrivé sur place, Geralt se met à faire des choses bizarres dans le jardin mal entretenu de la maison.
Les PNJ sont accueillis par Mamafany et Papafany puis conduits dans le petit salon au premier étage où ils sont attendus. Le choc est violent. Le chevalier de Sanafay apparaît dans toute sa ridicule apparence, outrageusement poudré, vêtus d'habits aussi extravagants que grotesques. Incroyablement maniéré, sa façon de parler peu virile met mal à l'aise notre beau rôdeur. Les PNJ passent l'après-midi à recevoir un cours en bonne et due forme sur les règles de savoir-vivre à la cour impériale. Ils n'en retiennent pas grand chose. Finalement, après force pelotage, le chevalier de Sanafay habille Darya et Geralt. Ça pique les yeux. Changeant radicalement d'attitude, reprenant un maintient et une voix digne d'un « homme d'action », le chevalier de Sanafay rend aux personnages les quelques effets qu'il venait juste de leur dérober et les met en garde sur le danger de se fier aux apparences, surtout dans le milieu dans lequel ils vont se plonger.
La grande audience impériale
Après avoir passé une dizaine de postes de gardes grâce à leur sauf-conduit, les personnages sont pris en charge par les huissiers du palais, avec tout le mépris qu'il convient de montrer à des ploucs qui tentent, par des tenues surannées, à faire « gens du monde ». Ils sont amenés au Sénéchal qui en remet une couche.
Darya et Geralt arrivent enfin dans la Salle du Triomphe où règne un grand brouhaha. Une centaine de personnes discutent ça et là par groupes plus ou moins grands et mouvants. Les PNJ se font accoster par deux courtisanes, Pavlina qui semble être le mentor et Faïna qui suit son aînée de quelques années. La blonde entreprenante et un rien condescendante finit par entrainer à l'écart le beau rôdeur (décidément, quel succès!). Ce dernier reviendra quelques minutes plus tard, livide.
Avant que le sénéchal ne sonne le début de la grande audience, quelques éclats de voix attirent l'attention sur une prise de bec entre Von Hausen et Miruna Fornesi. Le Grand Mestre des Probes ainsi qu'un personnage inconnu à l'allure magico-druidique s'interposent et calment le jeu.
La séance commence en présence des trois héritiers, une première dans l'histoire récente.
- Anthinéa, reine des Atlantes est présentée aux régents. Elle devient la nouvelle ambassadrice de Pha à Kiiv. Elle demande à consulter la Chronique Initiale. Oleg l'archiviste engage alors une joute verbale, repoussant l'incroyablement charismatique plénipotentiaire qui lâche le morceau par petits bouts. En résumé, elle s'intéresse à l'Hyperborée et pense que la copie de la Chronique Initiale conservée à Pha a été corrompue par les sbires de Perfida.
Après la terrible épidémie de fièvre rouge qui a décimé la Maison de Kiiv, la nouvelle révérende mère des Sœurs de la Vérité vient présenter ses hommages. Anatalia est accompagnée par Aube-tranquille qui la secondera.
- Bouval, l'ambassadeur de Perfida, introduit quant à lui un nouvel émissaire de sa cité, Slinko, qui demande à ce qu'une de ses compatriotes soit entendue. La mère des Sœurs de la Chaire va fonder un Temple des Sens, dans des bâtiments rachetés à l'Université Astrale de Kiiv. L'affaire était déjà réglée, tout ceci n'est que du protocole. Les sommes en jeu sont considérables.
- Les PJ revendiquent leurs titres. Afanazy, le bouffon impérial, fait une entrée tonitruante. Il se moque de Darya et de Geralt de façon cruelle. Il arrache les titres de noblesse qu'Oleg avait examiné et les jettent en pleine face aux PNJ, criant que ce ne sont que des faux. Finalement, faute de réaction, l'audience continue.
- Féodor, Grand Mestre des Probes, appelle Yorek qui offre aux régents les cartes des territoires que l'ordre a conquis dans l'est lointain.
- A la grande surprise de l'assemblée, Igor se lève et annonce que les dits territoires méritent d'être peuplés par des sujets de l'Empire. Une grande campagne de colonisation sera donc lancée, en permettant, entre autre, aux condamnés de choisir l'est plutôt que le châtiment.
Enfin, pour clore l'audience, Semyan annonce que le défi artistique lancé quelques mois plus tôt arrive à son terme.
Il s'agissait de remplacer une statue ravagée par le temps, celle qui trône sur la plus grande place de Kiiv. Dans cette lutte pour une visibilité des l'influences, le seigneur de Vladimir-Souzdal (Probes), le chef du Vietché de Kiiv (assemblée populaire) et de la guilde des marchand (pour montrer son allégeance au pouvoir impérial) et Vseslav, prince de Polotsk, ont joué les mécènes. Le panier de crabes quitte alors la Salle du Triomphe et se dirige vers la pièce où sont entreposées les œuvres. Les trois artistes attendent devant trois petites montagnes drapées en blanc.
Et soudain, c'est le drame!
Les draps sont tirés. L'une des statues est affreuse. Koupavon, le sculpteur responsable de la bouse (avant-gardiste?), pète un plomb et se jette sur l'un de ses confrères, Belogoub. Le Bailli veille au grain et assomme immédiatement l'énergumène qui finira sa journée dans les geôles.
Dans la confusion générale, les régents reportent la désignation du vainqueur à la semaine suivante.
Ah, tiens, le scénar démarre!
Et oui, pas trop tôt! De retour à la maison du centre, le chevalier de Sanafay demande aux joueurs de tirer cette affaire au clair. A la tombée de la nuit, Darya et Geralt se rendent dans les quartiers des artisans, en périphérie de Kiiv. Geralt montre alors ses talents en disparaissant à la vue de son acolyte et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, le voilà au cœur de l'atelier de Koupavon, si discret que personne ne remarque sa présence. Une dizaine d'ouvriers sont rassemblés et s 'inquiètent de leurs sorts maintenant que le maitre est emprisonné. Geralt apprend diverses choses: Koupavon avait commencé une première statue puis abandonné du jour au lendemain son modèle pour se lancer dans une nouvelle « œuvre » au secret. La veuve d'un apprenti est là pour récupérer les affaires de son mari qui a été assassiné par des tzigs. Une lettre du commanditaire indique qu'il avait essayé d'espionner le sculpteur car il s'inquiétait de la nature de la nouvelle statue. Il envoyait également Koupavon vers Jadok pour recruter des hommes à même de surveiller l'atelier.
Chouette, une baston!
Au sortir de l'atelier, une poignée d'hommes aux mines louches provoquent les PNJ. Le rôdeur démarre au quart de tour et le combat s'engage. Geralt défait personnellement trois de ses adversaires, non sans concéder une bonne estafilade au niveau de son côté droit. Darya commence par jeter le trouble en multipliant les images d'elle-même, se téléporte sur le toit d'un appentis tout proche puis rappelle un élémentaire de l'air qui fait le ménage, en enveloppant un premier larron qui suffoque jusqu'à la mort. Un deuxième est violemment projeté et s'écrase dix mètres plus loin, les os fracassés. Pour finir, l'élémentaire repart dans son plan lors d'une puissante déflagration qui éparpille un dernier malheureux.
Derrière les barreaux
Les personnages décident de passer la nuit au Chant du Coq. Au matin, de retour à l'atelier de Koupavon, il retrouvent porte close. Darya et Geralt rendent ensuite visite aux tzigs dans les geôles, en périphérie du kremlin. Ceux qui sont accusés du meurtre de Gamaïoum se terrent dans un mutisme dédaigneux. Le sergent de garde, un tantinet raciste peut-être, accable ceux qui seront passer par le knout le lendemain, jusqu'à ce que mort s'en suive. Les joueurs localisent la veuve de Gamaïoum grâce au milicien.
La grande évasion
A peine sortis des locaux de la milice, de forts cris et une grande agitation font revenir les PJ sur leurs pas: les tzigs viennent de s'échapper en laissant derrière eux quelques blessés, dont au moins un ne passera pas la nuit (faute de soins immédiats, hum, mais bon...). Geralt se lance à toute allure, rattrapant rapidement les deux fuyards qui peinent à se frayer un chemin dans des ruelles encombrées de badauds. Darya prend un raccourci et arrive en amont des tzigs. Elle prépare un sort pour les stopper mais échoue. Finalement, après une démonstration de force étonnante, les deux hommes disparaissent dans la foule.
La veuve éplorée
L'après-midi, le rôdeur et la magicienne rendent visite à la veuve de Gamaouïm. Elle a reçu précédemment les condoléances personnelles de Belogoub, alors même que ce dernier avait très mal pris que le mari quitte l'atelier du maitre pour suivre l'élève.
Visite nocturne
Le soir, les PJ suivent Belogoub qui se rend aux geôles, puis fouille l'atelier de ce dernier. Rien de concret n'en ressort si ce n'est que Darya y trouve l'Essence « lissée », comme si les propriétés magiques de l'endroit étaient amoindries.
Koutsen se retient de baffer le sculpteur
De bonne heure et de bonne humeur, Darya, Geralt et Koutsen retournent aux geôles, en bordure du kremlin. La garde a été relevée mais les PJ apprennent que Belogoub y est venu la veille s'enquérir du sort des Tzigs. Les joueurs interrogent Koupavon après avoir montré leur sauf-conduit vorens à un sergent pour le moins impressionné. Darya use de ses talents de persuasion pour tirer les vers du nez à un sculpteur a priori rétif. Tout le secret autour de sa statue tenait au fait que son modèle était une jeune femme tzig (Zbignieva), rencontrée à la Taverne de la Plume Noire. Koutsen se retient de baffer le sculpteur.
Koutsen se retient de baffer les clients patibulaires qui le regardent de travers
L'établissement se situe dans les bas quartiers et les joueurs se fondent sans problème dans la faune locale, sale et inquiétante. Zbignieva ne s'est plus présentée à la taverne depuis une semaine environ, sans préavis. La serveuse tzig venait du nord de la ville, d'un campement pris en étau entre le caravansérail et les murailles extérieures de Kiiv. Koutsen se retient de baffer les clients patibulaires qui le regardent de travers.
Koutsen se retient de baffer des tzigs
Nos trois valeureux héros (il faut bien essayer d'éviter les répétitions) arrivent comme des cheveux sur la soupe au campement des tzigs. Ils s'entretiennent avec le patriarche, Voïnieg, un homme méfiant. Zbignieva a disparu et sa famille la recherche. Deux de ses frères ont été accusés à tort du meurtre de Gamaouïm, juste parce qu'ils trainaient non loin, en quête de leur sœur.
Les PJ repartent vers la demeure de Belogoub avec trois tzigs en filature. Une petite embuscade plus tard, Koutsen se contient pour ne pas baffer ses vis-à-vis. Beloïara retient ses deux frères extrêmement remontés, et parvient à discuter un peu.
Koutsen se retient de baffer le sculpteur
Belogoub se révèle être ce qu'il paraît: un vieil homme sévère, imbu de lui-même. Il mentira quant à la raison de sa visite aux geôles. Il méprise ouvertement ses confrères, Najir qu'il traite de commerçant, Koupavon qu'il qualifie d'incapable. Darya use de ses pouvoirs pour examiner Belogoub. Lors d'une vision incroyablement fine (critique), elle parvient à déceler d'infimes traces de magie, comme accrochées à l'aura de l'homme qui ment ouvertement et cache sa vraie nature. Cette magie est celle des marionnettistes. Classiquement, elle permet de créer un lien entre une effigie et une personne puis de lancer des sorts à travers l'objet jusqu'à la victime, de façon lointaine et discrète. Les joueurs décident de revenir nuitamment. Koutsen se retient de baffer le sculpteur.
Koutsen se retient de grimper au mur
Une fois la nuit tombée, après un petit repérage de jour, Darya, Koutsen et Geralt passent à l'action. Le rôdeur franchit en premier le mur d'enceinte assez haut. Quelques secondes après avoir posé le pied dans le jardin qui fait face à la maison, Geralt est attaqué par une créature planaire sortie d'un monde de cauchemar. Les premiers rounds sont en défaveur du rôdeur qui se rend compte que l'horreur qui lui fait face fait bien peu cas des coups qui lui sont portés (armure 4), cependant Geralt esquive et pare sans peine.
alerté par les bruits du combat, Koutsen se retient d'escalader le mur (échecs multiples). Darya y arrive sans peine (spéciale). Geralt porte alors un coup incroyable (spéciale, donc armure négligée), en pleine gueule. Forçant son destin (utilisation d'un jeton), il inflige des dommages terribles. La créature titube, incapable d'atteindre sa proie. Darya termine le travail en invoquant un tourbillon de flammes qui consument entièrement la bête. Koutsen se retient toujours d'escalader le mur, aussi le rôdeur, tellement agile, vient à son aide. L'air nocturne est soudain zébré par un puissant éclair bleuté (3D6). Au faîte du mur, Geralt est foudroyé et retombe côté maison. Mal en point (il ne lui reste plus qu'un PV non localisé), il rampe et se camoufle comme il peut, visant à atteindre la demeure de Belogoub. Koutsen réussit finalement à franchir ce maudit mur.
Koutsen se retient de frapper la magicienne
Ayant repéré d'où était parti l'éclair, Darya téléporte sans mal le guerrier, derrière une fenêtre du premier étage de la bâtisse, à une dizaine de mètres de là. Surprise, la femme qui y finissait ses incantations (Koutsen a raté son initiative) esquive sans peine un coup mal ajusté (Koutsen a raté son attaque).
Six humanoïdes, à peine plus hauts qu'un enfant de douze ans, apparaissent dans le jardin et se ruent sur Darya et Geralt. Ils ont des traits insectoïdes et sont armés de longues dagues tarabiscotées. Le rôdeurs intercepte facilement quatre créatures qui s'écroulent sous les coups de rapière et de dague. Ce bref répit permet à Darya de décoller dans les airs puis de voler à sa guise (spéciale) vers la fenêtre, hors de portée.
Rien ne va plus
La magicienne disparaît. Koutsen, bien qu'apercevant fugacement des reflets, brasse inutilement l'air de la pièce avec son arme (un fumble pour commencer, puis échec sur échec). Dans le jardin, le rôdeur se fait ouvrir le ventre par l'un de ses petits opposants (critique parée en spéciale). Il s'écroule, son sang se répandant dans l'herbe (à 2 points du grand voyage!).
Ouf!
Deux cercles lumineux apparaissent sous les pieds des créatures qui menacent Geralt. Les petits humanoïdes à faces d'insectes tombent à travers et disparaissent. Du haut de sa fenêtre, Darya incante et stabilise Geralt qui s'accroche à la vie. Koutsen part explorer la maison. Alors que le guerrier ressort avec un Belogoub inconscient sur l'épaule, la magicienne achève de soigner le rôdeur.
C'est pas moi c'est elle!
Une fois à l'abri dans les égouts, les PJ interrogent le sculpteur qui se révèle anormalement insensible à la douleur. Ce dernier est contrôlé par la marionnettiste. Le pantin réussit à se défaire de ses liens et à saisir la dague de Koutsen. Aussitôt, il se la plante dans le cœur. Darya sauve in extremis Belogoub qui, une fois libéré de l'emprise à distance, rejettera la faute de toute l'histoire sur Nesmeïana, une mage de l'université de Kiiv. Le modèle de Koupavon a été enlevé, puis a servi de fétiche lié à un petit bout (orteil cassé qui a provoqué la crise de Koupavon) de la statue pour atteindre cette dernière, dans une utilisation à l'envers de l'envoutement des marionnettistes. Belogoub finit la gorge tranchée par Darya. Les PJ se hâtent vers la demeure de Nesmeïana. (ils ratent de peu cette dernière qui s'enfuit avec la tzig, mais quand on a pas les yeux en face des trous...). Ils n'y trouvent que les traces d'un départ précipité.
Endormi mais poudré (on se demande pourquoi)
Les PJ se rendent à la maison du centre où ils déballent l'affaire à un chevalier de Sanafay (bon, là je ne l'ai pas mis en gras, mais quand même, il faudrait lire plus attentivement les résumés) ébouriffé. Les preuves manquent dans tout ça mais le chevalier sourit à l'idée de faire grincer les dents des Probes. Il serait donc bon que les PJ retrouvent Zbignieva, pour la sauver d'une part et pour qu'elle puisse tout raconter en haut lieu d'autre part.
Il faut sauver la tzig Zbignieva
Les PJ trouvent le modèle de Koupavon dans la cave de Belogoub, en vie mais salement amochée. Papafana et mamafana s'en occuperont à la maison du centre. Darya perçoit un fil astral attaché à l'aura de la tzig. Les PJ amènent Zbignieva en chariot jusqu'à la forteresse des Phalanges pour réquisitionner un mage des SangDragons qui assistera la magicienne dans sa quête astrale. Darya assure avoir réglé le sort de Nesmeïana.
Nous vous devons une reconnaissance éternelle
Les tzigs remercient les PJ à qui ils reconnaissent une dette d'honneur. Ils leur apprennent comment se présenter comme des amis du peuple tzig.
And the winner is...
Finalement, Najir est proclamé vainqueur du concours. Dans le jeu du pouvoir, Vseslav de Kiiv, prince de Polotsk, marque un point. Les Probes sont quant à eux humiliés.
A long way from home
Les PJ se préparent durant une semaine avant de prendre la route. Le socle de sangdragon est caché dans un chariot conduit par papafana.
J'adore quand un plan se déroule sans accroc
Arrivés au fief de Jilko, c'est la déconvenue. Les PJ apprennent que le seigneur n'est pas mort! Ils se présentent au château de Perm comme des émissaires officiels devant enquêter sur la mort du fils, lors de sa lointaine expédition vers la Demeure des Neiges. Le sénéchal avec lequel ils s'entretiennent semble soulagé de leur présence.
Perm: son château, ses auberges, son temple
Suivant les conseils du sénéchal, les joueurs s'installent à l'Auberge du Pot Fêlé puis s'égayent en ville. Au temple de Perm, un bâtiment en bois richement décoré et coloré, Darya assiste à la fin d'une cérémonie de Galaïko, le prêtre des Anciens Cultes... L'individu ne semble pas intéressant et Darya renonce à l'interroger. L'homme parle fort, accuse un demi quintal de graisse superflue. Ses longs cheveux et sa barbe interminable dénotent d'une hygiène déplorable. Retour à l'auberge. Papafana annonce que Darya est attendue par son fils. Ce dernier, âgé d'une douzaine d'années, annonce à sa mère qu'il faut faire vite pour installer le socle: il doit repartir rapidement.
Au château, Koutsen fait preuve d'une grande persuasion auprès du sénéchal qui leur concède une pièce, dans les soubassements, pour y entreposer leurs affaires. Le sénéchal, regrettant sans doute de s'être laissé convaincre, indique qu'il est préférable que le seigneur ne soit pas au courant de ce petit arrangement. Durant plus de deux heures, Darya et son fils s'enferment dans la pièce pour lier la pierre. Geralt veille au grain non loin tandis que Koutsen part visiter les lieux. Ce dernier tombe sur le sergent Davilo qui est surpris et mécontent de tomber sur un inconnu. La rencontre se passe mal, on est pas loin du pugilat. Davilo, un homme presque aussi grand que Koutsen, bâti dans du chêne, se fige lorsqu'il voit arriver Jilko. Après quelques mots échangés, Koutsen se fait éjecter sans ménagement du château. Alors que Darya ressort seule de la pièce, épuisée, le sénéchal arrive en panique et demande aux PJ présents de quitter immédiatement les lieux.
Ozar (meuh! Les citoyens)
Les PJ se rendent à l'extérieur de Perm pour observer Ozar, un Erudit. Le Prince de Kazan, suzerain de Jilko, a pris le parti des Probes et a demandé à ses vassaux de favoriser l'implantation du Nouveau Culte sur leurs terres. Le seigneur Jilko, pragmatique, a ainsi dans un premier temps accueilli Ozar avec beaucoup d'égards. Le sénéchal se félicite d'ailleurs des conseils et du travail accompli par le jeune Erudit. Peu après la mort de son fils, Jilko fait pourtant volte-face et expulse Ozar et ses fidèles. Cela est peut-être lié au fait que son fils Golovan était un fervent partisan des Anciens Cultes, chevalier du Loup Blanc dans l'âme et jusqu'au bout des ongles. Golovan était connu comme un esprit brillant, à tel point que l'ordre lui avait payé ses études à Kiiv, parrainées par le bailli Procor en personne. Golovan avait ainsi pu fréquenter les archives du Lavra de Kiiv. L'expédition qu'il avait entreprise devait d'ailleurs discréditer selon lui la validité des dires des Probes. Les adeptes d'Elméüs se sont rassemblés dans une ferme, bien tenue. Après un bref et discret examen des lieux, Geralt ne remarque rien de suspect. Darya reste à l'écart tandis que les garçons vont à la rencontre d'Ozar. Jeune, plein d'énergie et le regard brillant de ceux qui sont convaincus de leur cause, l'Erudit accueille le rôdeur et le guerrier avec bonne humeur. Il sera intrigué par Koutsen. Après lui avoir pris les mains et s'être recueilli quelques secondes, Ozar s'émerveille du potentiel du guerrier qu'il encourage à prendre contact avec les Probes dont il ferait selon lui en membre extrêmement prometteur. Darya tousse dans un buisson.
Je suis le maitre du château
Après une nuit passée à l'auberge et le départ de Papafana, les PJ sont convoqués au château par Jilko qui a prévu à cet effet une escorte fournie et musclée. Le vieux seigneur se montre intraitable, désireux de mettre les choses au clair: c'est lui qui commande sur ses terres et puisque les PJ sont de «si importants enquêteurs venus de la capitale impériale » cela tombe bien: certains de ses gens ont disparu dans la Taïga, sans raison apparente. Voilà bien un mystère à la hauteur des compétences des gens de Kiiv. Geralt et Darya sèment (non pas s'aiment) ensuite Nevzor, l'un des sergents de Jilko qui les suivait dans Perm. Les PJ chevauchent jusqu'en bordure de la Taïga où ils rencontrent Jitorima, une Fille de la Terre dont on leur avait parlé. Elle leur mentionne la fontaine des Rusalki à laquelle se rendaient ceux qui ne sont pas revenus.
Il y a quelque chose de pourri au royaume de la Taïga
Les PJ s'enfoncent dans la forêt (Taïga=Forêt Inviolée). Geralt entend des gémissements et s'en approche. Le spectacle qui s'offre alors à ses yeux est répugnant. Un homme se tord de douleur, roulant sur le sol. Trois énormes tumeurs veineuses déforment son corps. Elles sont si distendues que la peau laisse voir en transparence comme des petits corps s'agitant dans les poches. L'homme pousse un dernier cri. Trois petites créatures humanoïdes aux têtes ovines déchirent les chaires et inspirent l'air pour la première fois. Koutsen a rapidement expliqué qu'il s'agit de Broos et qu'il faut les tuer. Geralt, si incroyablement vif, en saisit deux d'un coup et les éclate contre un tronc d'arbre alors que le guerrier tort le coup du troisième. Koutsen remonte les traces du pauvre homme, suivi de ses deux comparses.
Le Déchu
Les PJ tombent sur une poignée de Broos et un étrange personnage. Un sourire sadique déforme son visage lorsqu'il reconnaît Koutsen: « Je pensais que c'était une punition lorsque Tuz Guûl Lor Serpides m'avait désigné pour cette mission. Mais il savait! La vieille femme avait dû lui dire. Je vais pouvoir enfin me délecter du gibier qu'il m'avait retiré... »
Une hache à deux mains Koutsen révèle enfin sa vraie nature. C'est une boucherie, les bras et les jambes sont tranchés en tous sens. Le Déchu s'enfuit à cheval. Sept cadavres de broos puants gisent par terre.
Les PJ décident de suivre les traces du cavalier. Koutsen donne quelques explications sur son passé.
Trois pas en avant, trois pas en arrière (air connu) Koutsen remonte efficacement la piste quand le groupe s'aperçoit qu'on essaye de le prendre en tenaille. Visiblement, les opposants sont nombreux. C'est la débandade! Koutsen fonce droit devant lui, traverse buissons et arbustes comme un boulet de canon sans que cela ne le ralentisse un tant soit peu. Darya adopte une course tout aussi rapide mais avec des trajectoires fluides, évitant soigneusement les embuches. Geralt fait preuve de moins lucidité et se fait rattraper. Ses deux compagnons reviennent sur leurs pas pour le soutenir alors que ce dernier disparaît, devenu naturellement tas de feuilles mortes au pied d'un petit arbre.
Prise d'otage
Darya et Koutsen se retrouvent du coup face à deux Déchus à cheval précédés d'une troupe de Broos composée de deux archers, trois guerriers en armure, un taurin et quatre jeunes immatures. Surprenant tout le monde, à la suite d'une acrobatie incroyable (trois pas d'élan, appel des deux pieds, salto, réception parfaite la dague au poing), Geralt atterrit en croupe de la Déchue et lui met aussitôt sa lame sous la gorge. Alors que son compagnon montre sa colère et sa peur en invectivant le rôdeur, la Déchue garde un calme anormal qui finit par faire craquer Geralt. La gorge est tranchée, le combat s'engage.
Bataille rangée
Tout commence bien. Koutsen tranche deux têtes dès les premières secondes dont celle du taurin, le plus imposant des broos. Darya quant à elle réussit une invocation particulièrement fournie, une dizaine de créatures extraplanaires qui font aussitôt rempart. Elles se révèleront déterminantes par leur nombre et leur capacité à éviter les coups. La suite cependant est moins réjouissante pour les PJ. Le combat s'enlise. Les guerriers broos caparaçonnés se révèlent extrêmement résistants. Darya fait jaillir de ses mains un éclair qui frappe le Déchu qui, fou de rage, s'en prenait à Geralt. Ce dernier, isolé, fait de plus front à un guerrier. Sa défense est héroïque mais la fatigue se fait sentir. Les muscles se tétanisent et il doit subir une première estafilade à la cuisse gauche puis c'est le ventre qui est touché. Darya aveugle le Déchu pourtant ce dernier continue le combat, ivre de douleur d'avoir perdu sa compagne. C'est le guerrier broo qui, d'un puissant coup de sa large épée, aura raison du rôdeur. Le PJ s'écroule, la jambe gauche presque entièrement tranchée. Le sang sort à gros bouillons de la blessure béante. La mort n'est pas loin, une fois de plus et à peu prêt dans les mêmes conditions.
In extremis
Après un fumble très préjudiciable, alors que Kourtsen et les créatures de Darya ont finalement retourné la situation, la magicienne parvient à stopper l'hémorragie et à rétablir pour de bon son « mari ». Le Déchu s'est une fois de plus enfui à cheval, non sans avoir maudit dans sa propre langue ceux qui ont arraché son cœur...
Une bonne nuit de repos
Les PJ retournent vers la chaumière couverte de mousse de Jitomira. Celle-ci, affolée, apprend ce qui s'est passé. Elle ne connaît ni les Broos ni les Déchus. La Fille de la Terre prépare des décoctions à même de remettre les aventuriers sur pied en une nuit. Au matin, c'est la panique. En état de choc, Jitomira montre au PJ deux animaux horriblement sacrifiés non loin de sa demeure.
Une magicienne si perspicace
Darya examine attentivement et avec beaucoup de minutie (critiques et spéciales en veux-tu en voilà) les objets pris sur le cadavre de la Déchue. Elle en vient à avoir une bonne perception de la magie pratiquée par les Déchus. Ces derniers invoquent de la nature pervertie les objets qui les servent: armes ou armures en morta, capes en soie... Tous apportent des pouvoirs accrus, mais uniquement aux membres de cette race qui voue un culte à la putréfaction, à la mort et à la pourriture. Les déchus ne peuvent apparemment pas porter de métal (sauf...). Deux objets sortent pourtant du lot. Une bague en métal arborant un rubis et un petit globe lumineux à l'intérieur duquel flotte une fine aiguille métallique.
A la claire fontaine
Geralt décide de partir en toute discrétion vers la fontaine des Rusalki. Il trouve le lieu de la bataille avec des corps manquants. Il entend des voix autour de lui (critique) et comprend que les créatures qui l'entourent et le craignent étaient venues nettoyer les abords de la fontaine. Geralt éloigne alors les dépouillent puantes. C'est l'affolement lorsque le rôdeur plonge ses mains souillées par le sang des Broos dans l'eau pure de la fontaine sacrée. Une Rusalki apparaît et apaise le petit peuple de la Taïga. Elle fait mention de l'Ancien qu'elle doit prévenir des évènements de la veille. A la demande de la Rusalki, Peuk, une sorte de gnome sylvain, étudie Geralt afin de pouvoir le contacter ultérieurement pour la Rusalki.
Geralt repart vers ses compagnons. Jitomira semble impressionnée par le fait que la Rusalki de la fontaine soit apparue à Geralt. Elle le regarde maintenant avec déférence. Les PJ décident de gagner la Citadelle Haute. Geralt fait preuve d'un incroyable sens de l'orientation (spéciale) et guide le groupe comme l'aurait fait un enfant du pays.
Une bande de manches-à-couille
La forteresse de l'ordre du Loup Blanc se dresse sur une hauteur qui domine toute la région et donne une vue dégagée sur les monts plus élevés à l'est. Une partie de l'édifice est effondrée. Le commandeur Stoïko est responsable de la garnison composée de Bivoï et Karn côté chevaliers et de deux familles de gueux uniquement préoccupés par le braconnage côté infanterie et intendance. Les PJ convainquent Stoïko de bouter le danger hors de la Taîga mais les préparatifs de la troupes prennent des allures de joyeux bordel. La nuit tombée, Geralt et Darya partent explorer la partie effondrée. Un passé glorieux et épique Le rôdeur et la magicienne découvrent les archives de la Citadelle Haute, ainsi que l'entrée d'une place dvergar. Deux Golem de métal calment leurs ardeurs exploratrices. Depuis toujours, le petit globe lumineux agissait comme une boussole qui indiquait l'entrée dvergar.
Une bande de manches-à-couille (bis)
A l'aube, fatigués de leur exploration nocturne, les PJ assistent au réveil de la « garnison » de la Citadelle Haute. La lenteur des préparatifs est telle qu'ils partent se coucher. Il est finalement décidé de partir après un bon repas. Le rôdeur est de mauvaise humeur. Lorsque la troupe est enfin en route pour la Taïga (trois chevaliers, les PJ et sept ploucs en armes, dont deux majeurs), Geralt a l'idée de passer d'abord par la fontaine des Rusalki. Darya réussit à convaincre Stoïko de faire un détour. Geralt part en éclaireur après s'être à nouveau pris la tête avec le commandeur. Il revient vers la colonne sans avoir rencontré qui que ce soit et se fait tancer par Stoïko. Darya opère une timide tentative d'approche de Bivoï. Ce dernier se montre plutôt renfermé, désireux plus que tout d'en découdre, un brin suicidaire. A l'approche de « la source de la corruption » mentionnée par la Rusalki, un certain émoi envahit les PJ, notamment Geralt. Son gros Koutsen lui manque...
(la séance tourne court. Le MJ a dépensé 6 Points de Fatalité sans effets apparents, ça stress les joueurs. La foule en délire scande « Koutsen! Koutsen! » en lançant les bigorneaux par poignées de trois.)
Baston, piège à...
Koutsen rejoint la petite troupe. Geralt part en éclaireur repérer les lieux. Il tombe sur un petite zone marécageuse au centre de laquelle des broos, dont un chaman, procèdent à une cérémonie abjecte. Une femme, désespérément pas une jouvencelle, attachée à une sorte de totem hideux, est victime d'outrages ignobles. La pauvre se met à hurler. Il n'en fallait pas moins pour abréger toute tentative de la part des PJ's de convaincre le commandeur de procéder avec un semblant de tactique. Comme aiguillonné par une fureur autodestructrice, Bivoï part au galop, hurlant son cri de guerre. Sa charge héroïque sera efficace mais prématurée. Sans soutient, il tombera pour mort devant le nombre d'adversaires. Chacun à sa tâche, PJ et chevaliers exterminent rapidement les Broos. Bivoï, à l'agonie, se confie à son commandeur et lui remet un pli cacheté destiné au seigneur Jilko. Darya réussit l'exploit de sauver la femme en tuant dans l’œuf les embryons broos présents en elle.
Le sentiment de s'être fait...
Geralt et Darya se retrouvent sur une chose: Il faut de toute urgence retourner à la Citadelle Haute. Ils ont le sentiment que quelque chose de grave s'y passe. Arrivés dans la place forte du Loup Blanc, le constat est amer. Tout le monde a été massacré. La plupart l'a été par surprise, méthodiquement. Les chevaliers et les hommes d'armes de la citadelle sont sous le choc. Rapidement, les PJ comprennent ce qui s'est passé.
Et pendant ce temps...
La petite cérémonie broo n'était qu'une diversion pour monopoliser les forces ennemies dans la Taïga alors que Sar Guûl Zen Valaas s'en allait accomplir son œuvre funeste à la Citadelle Haute?..?..rès être descendue vers l'entrée de la citée dvergar, la magicienne comprend une chose terrible: Le globe n'est pas seulement une boussole indiquant l'entrée mais aussi et surtout une clé qui permet de passer les défenses sans encombre, ce que n'a pas manqué de faire le Déchu?..?..les se perdent rapidement dans la Taïga?..ut ceci sonne comme une victoire pour Sar Guûl Zen Valaas?..e victoire qui a réclamé tout de même l'utilisation de grands pouvoirs comme la prédiction de l'avenir ou la vision à distance, voire l'influence d'esprits faibles ?..ïko?..) et pourquoi pas une certaine emprise sur le Destin (en tout cas, les Points de Fatalité du MJ furent dépensés à bon escient). Une victoire très amère également car il repart seul, sans son âme sœur...
Et si on reprenait le cours du vrai scénar?
Karn décide de rejoindre le Sanctuaire, la maîtresse-citadelle du Loup Blanc, afin de prévenir les plus hautes instances de l'ordre des derniers événements. Habile pickpocket, Geralt a réussi à subtiliser la lettre de Bivoï. Dans cette dernière, le chevalier avoue avoir tué le fils de Jilko, son ami d'enfance qu'il avait juré de protéger sur sa vie. Il affirme l'avoir fait car il avait surpris Golovan commettant un forfait impardonnable, comme possédé par un esprit démoniaque. Il demande le pardon du seigneur Jilko. La lettre est discrètement remise en place.
Ils descendent de la montagne à cheval, ého!
En descendant de la citadelle pour se rendre à la fontaine des Rusalki, Geralt croise un Davilo goguenard, devenu capitaine, qui annonce porter un message au commandeur Stoïko. Pour se rendre à Perm, les personnages traversent Bezobraz. Ils y écoutent avec surprise les déclarations d'un crieur publique envoyé par le seigneur Jilko.
- Galaïko, le prêtre des Anciens Cultes du temple de Perm, a été emprisonné, passé à la question et sera exécuté pour avoir détourné des fonds à son profit. Les sommes confisquées serviront à la construction d'un nouveau moulin, d'un nouveau grenier et contribueront ainsi à une baisse des impôts.
- Le seigneur appelle également ses gens à la constitution d'un Vietché (assemblée populaire). Les volontaires devront se présenter devant lui.
- La Citadelle Haute, propriété du seigneur, a été officiellement confiée aux bons soins de l'Ordre des Probes Redresseurs. Ces derniers se sont engagés non seulement à la rénover mais aussi à verser au fief un loyer, ce que ne faisait pas le Loup Blanc. Les fonds récoltés iront à la construction de nouveaux remparts à Perm et à l'entretien de la milice. Les bourgeois de Perm verront ainsi leurs taxes urbaines baisser.
- Le seigneur Jilko lance aussi une reconquête de la montagne par l'accord de concessions minières à ceux qui veulent devenir riches par leur travail. La libre chasse sera également octroyée sur ces terrains.
- Le seigneur Jilko annonce de plus, sous la direction de l'Erudit Ozar, la mise en place d'une campagne de recensement de la population et la création d'une Bibliothèque du Savoir à Perm.
Dans l'antre du démon
A Perm, les joueurs sont reçus par le seigneur des lieux. Stoïko, qui les a rejoints, outré de son éviction de la Citadelle, est renvoyé sans égards. Jilko ne s'émeut pas de la confession de Bivoï. Il écoute ensuite avec attention le récit des PJ et pose même quelques questions assez précises sur les natures des Déchus et des broos. Il décide de prolonger en privé l'entretien et s'intéresse plus particulièrement à la vie à la cour de Kiiv, à la façon dont on peut être proche physiquement des régents. Les PJ sont tenus d'assister le lendemain à l'exécution publique de Galaïko.
Ah, tiens, c'était ça le scénar!
Le sénéchal, plus inquiet que jamais, demande aux joueurs d'enquêter sur des meurtres particulièrement horribles qui se produisent depuis peu à Perm. Les victimes sont retrouvées affreusement mutilées, le crâne défoncé, le cerveau comme dévoré par une bête sauvage (Les PJ ont déjà connu ça dans une autre vie, mais je ne sais pas s'ils ont pris de l'Anoril pour avoir accès à leur mémoire seconde). Galaïko se fait exécuter attaché à une roue, battu à coups de barre de fer comme le pire des malandrins. La populace est partagée entre le plaisir malsain de voir un profiteur d'une classe privilégiée payer pour de réels abus et la peur atavique du sacré remis en cause. L'enquête menée par les PJ suit son cours. Le Sénéchal, qui devait rencontrer les perso lors d'un rendez-vous secret hors du château, est finalement retrouvé le crâne défoncé. C'est Davilo en personne qui a déposé le corps dans une ruelle, sous les yeux ébahis d'un Geralt embusqué.
J'adore quand un plan se déroule sans accroc
A ce moment germe, dans les puissants cerveaux de Darya, Geralt et Koutsen, un plan qui sera décisif. Darya transforme physiquement Koutsen en une réplique parfaite du sénéchal dont le corps est déplacé et dissimulé. Le colosse du nord fait montre alors d'un talent jusque là caché: il imite à la perfection la voix et les manières du défunt, à tel point que cela en est confondant. Le sénéchal à leur tête, Darya et Geralt ont les coudées libres pour œuvrer dans le château juste avant le petit jour.
Et paf le Davilo
Lorsque, avant le chant du coq, le capitaine Davilo ouvre sa porte à laquelle on tambourine, il reçoit deux chocs. Le premier est celui du sénéchal bien vivant ou revenant venant le tirer du lit. Le deuxième est celui du poing du trublion matinal qui écrase son plexus avec une force incroyable et l'envoie planer une seconde dans les airs avant de s'écraser trois mètres plus loin, K.O.. Alors que Koutsen joue les fantômes vengeurs, prouvant une nouvelle fois ses talents de comédien, Davilo se répand en larmes sur ses forfaits. C'est le seigneur Jilko qui dévore les cervelles de ses sujets et qui lui a promis des pouvoirs fabuleux, dont il a fait d'ailleurs la démonstration.
Une bonne baston finale
Les appartements privés du seigneur Jilko possèdent deux entrées. Le plan des PJ est de faire entrer Koutsen de front et que les deux autres prennent à revers le possédé. Le vieil homme se montre étonnement résistant mais périt rapidement ou presque. Le Râkshasa déchire alors, de l'intérieur, le corps sans vie de Jilko et se dresse du haut de ses deux mètres face à Geralt, un peu seul. Koutsen a été projeté violemment à travers les airs par la simple volonté de l'être perverti. Sa trajectoire s'est arrêtée brusquement contre un mur de pierre. La force brute du groupe est inconsciente. Darya se rend compte que la créature influe de façon dramatique sur la réalité, la « plombant » en quelque sorte, rendant la magie très difficile et périlleuse. Elle se lance dans l'astral pour attaquer le Râkshasa et faire en sorte qu'il perde son accès à notre plan d'existence. La peau de ce qui était autrefois un être humain est bleue. Trois yeux surmontent une bouche possédant plusieurs rangées de dents et s'étire d'une oreille à l'autre. La créature possède quatre bras. Elle manie à la vitesse de l'éclair deux épées courbes à la mode indienne. Réalisant un combat héroïque, Geralt parvient à achever le Râkshasa dont l'action déterminante de Darya a considérablement affaibli.
"J'avais prévu initialement un scenario court avec une petite enquête sur les meurtres du Râkshasa. Les événements de la Taïga n'étaient qu'en périphérie: je pensais plutôt à un assaut de la citadelle par les Broos et Déchus avec petit siège et escarmouches et je comptais bien que les personnages s'en sortent et empêchent les Déchu de réussir leur mission... donc le Destin a prit un autre embranchement!"